• 72 Posts
  • 46 Comments
Joined 2 years ago
cake
Cake day: June 14th, 2023

help-circle
  • Julien Bernard ne prendrait apparemment pas le départ de la 4e étape demain. Il avait été pris dans la plus importante des chutes du 2e jour, mais avait couru et fini le Contre-la-Montre par Équipes d’aujourd’hui.

    Sinon, le bilan côté français 🇫🇷 de ce CLMpE est fort mauvais :

    • 1e équipe française, Décathlon-AG2R, 7e, avec seulement 2 Français dans l’équipe ;
    • malgré leurs nouveaux vélos de CLM censés être super, l’équipe française qui suit, Groupama-FDJ (4 Français), n’est que 11e après des résultats déjà médiocres la veille sur le CLM individuel de Tirreno–Adriatico ;
    • 1er Français au général : A. Paret-Peintre (D4), déjà à 45 secondes du duo de la Visma (Jorgenson 🇺🇸 + Vingegaard 🇳🇴) ;
    • suivent Armirail (D4) à 50 secondes, Gullaume Martin à 1 minute, et Martinez à 1 mn 10.

    Bon courage, sachant qu’hormis les 2 Visma, il y a aussi devant nos Français : O’Connor 🇦🇺 à 20 secondes, Vlasov 🇷🇺 à 30 secondes, Skjelmose 🇩🇰 à 35 secondes ; puis Almeida 🇵🇹 et Gall 🇨🇭 juste devant Armirail…


  • C’est le schéma typique Gaudu :

    1. course de reprise
    2. course de préparation
    3. premier ou second objectif visé : chute/maladie ⇒ GOTO 1

    On peut le faire version calendaire aussi :

    • courses d’hiver : coup de froid ;
    • mois de mars : abandon ou ratage systématique (sauf 2023) sur Paris–Nice ou Tirreno–Adriatico depuis 5 ans qu’il court ces courses ;
    • avril à juin : allergies ;
    • juillet-août : coup de chaud.

    Il reste donc l’automne.


    En plus la FDJ semble avoir pour tradition de ne pas viser les objectifs atteignables par leurs leaders. La seule course où un Gaudu pourrait partir gagnant, c’est une course de seconde catégorie purement pour grimpeurs et où les meilleurs coureurs ne s’alignent pas – ou seulement en tant que préparation au Giro –, c’est-à-dire le Tour des Alpes (ex Tour du Trentin), soit l’unique course par étapes que nos grands grimpeurs coureurs de classements généraux de la génération précédente (Pinot & Bardet) ont jamais gagnée. Or je crois que Gaudu n’en a jamais pris le départ…

    Dans une semaine, 3 jours après Tirreno–Adriatico, il y aura Milan–Turin, dans la version pour grimpeurs (arrivée au sommet) que Pinot a déjà gagnée (avec la participation de Gaudu qui avait été très utile en faisant tomber l’adversaire de Pinot…). Mais la FDJ ne va pas y participer… Par contre ils ont aligné Gaudu 2 jours avant Tirreno–Adriatico sur une course à graviers alors qu’il n’est déjà pas le plus habile sur le goudron…


    En plus avec ce schéma 1. course de reprise 2. course de préparation 3. objectif réél, ça fait deux courses pour du beurre (et autant de chance de se viander), alors qu’une bonne part des grands coureurs avec les méthodes d’entraînement actuelles sont performants et visent la victoire dès qu’ils enfilent un dossard.


    Côté automne (au sens large, disons le reste de saison après le Tour de France), il y a seulement deux courses qui lui iraient vraiment à mon avis, c’est le Tour d’Espagne (même s’il arrive trop tôt donc il y fait encore très chaud) et le Tour de Lombardie. Mais ses saisons ne sont jamais axées dessus.

    Peut-être qu’en les visant, il pourrait inclure la Clasica San Sebastian et le Tour d’Émilie, mais il n’a quand même pas trop la qualité puncheur-à-répétition qui leur est nécessaire – autant sur une montée finale sèche, il est bon, autant quand il faut répéter l’effort et en remettre encore après la dernière montée franchie, ça ne lui a jamais réussi.

    Est-ce qu’il y en a d’autres que j’oublie ? Burgos, il risque d’attraper chaud ou de tomber dans les arrivées au sprint ou au punch qui sont souvent agitées, ou bien dans les descentes sur des routes parfois scabreuses ; Arctique, il va réussir à choper la crève au mois d’août…


  • Devraient s’élancer des coureurs qui viennent de faire les Strade Bianche, comme Pidcock (🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿 2eà l’arrivée) ou Gaudu (🇫🇷 1er au bus)

    Belle constance de Gaudu qui réédite sa performance d’il y a 3 jours : 1e étape en ligne, chute, premier au bus. C’est bien, ce n’est pas donné à tout le monde de confirmer à haut niveau… 🤨

    En un mois : chute au Tour d’Oman ; chute à l’entraînement 🐈 (avec non-participation aux courses prévues à son programme : classique du Var, tour des Alpes-Maritimes, puis non-reprise sur les boucles Drôme-Ardèche) ; double chute sur sa course de reprise, les Strade Bianche (avec abandon immédiat) ; et chute sur Tirreno–Adriatico (avec abandon immédiat).


  • Ça arrive. Mais c’est toujours le même souci avec ce genre de parcours : quand le seul intérêt de la ou des journées repose sur les 10% de chances qu’il y ait du vent au bon moment au bon endroit… Et qu’en outre le prix à payer pour ça est à chaque fois de multiples coureurs blessés sans qu’il y ait même de course…

    Et ça s’ajoute à d’autres problèmes :

    • la première étape depuis plusieurs années qui tournicote en vallée de Chevreuse ou équivalent :
      • autant ça pique les jambes des amateurs, autant ça ne sert à rien pour des coureurs World Tour, surtout depuis que l’arrivée s’est éloignée de la dernière bosse qui pouvait permettre à des puncheurs du calibre de l’Alaphilippe de la grande époque de lutter contre les équipes de sprinteurs jusqu’à la ligne : même les «gros culs» arrivent désormais en général à passer ou à raccrocher les wagons et le peloton arrive groupé au sprint ; il n’y a que l’année où les Jumbo bouffaient de la confiture atomique que ça a servi 😆 ;
      • t’as consommé une étape et tu n’as pas avancé d’un kilomètre vers Nice ; on serait resté sur un prologue, ça n’aurait rien changé.
    • depuis une dizaine d’années, il y a 2 (je me demande si une fois il n’y en a pas eu 3 !) étapes à Nice, et j’entends par là qui partent de Nice. Si on ajoute ça à la première étape qui «arrive» à «Paris», et en plus un CLM, ça fait 4 étapes «stationnaires» – soit la moitié des 8 étapes de la course !–, qui ne permettent pas de faire avancer le parcours de Paris à Nice.

    Du coup presque tout ce qui pourrait être entre Paris et Nice passe à la trappe. Les zones de collines et de petits massifs accessibles en cette saison sont ignorées : jamais de Bourgogne (sauf 2017), le Morvan est esquivé, on ne pousse jamais en direction du Jura. Le Massif Central survit en général mais est réduit à sa plus simple expression. Et on finit en descendant sagement la vallée du Rhône sans toucher aux petits reliefs qui la bordent, du Vercors au Luberon (sauf l’an dernier mais du coup c’était le Massif Central qui avait disparu). Avec seulement 4 jours réellement disponibles pour aller de Paris à Nice, forcément on ne peut guère faire mieux que d’effleurer un truc une année, un autre truc une autre année, mais pas plusieurs à la fois.







  • Pas de Gaudu 🇫🇷 ce week-end non plus, apparemment. Il n’aura donc couru cette année aucune des petites courses françaises qui sont à la fois dans son registre et gagnables : dès la semaine prochaine on va commencer la saison des courses flandriennes et équivalentes, et au milieu il n’y a que Paris–Nice 🇫🇷 et Tirreno–Adriatico 🇮🇹 (qui ont lieu en même temps). Si j’ai bien compris il est prévu sur la seconde. Mais il semble aussi prévu qu’il fasse les Strade Bianche 🇮🇹 l’avant-veille, ce qui est idéal pour se re-croûter. Je crois qu’il n’a jamais couru cette épreuve et ce n’est pas trop le genre de terrain sur lequel on l’imagine à l’aise

    Ça n’a pas loupé : chute et abandon au bout de 60 km…



  • Bilan de l’Ardèche : tout ça pour ça… Tant d’efforts pour que la plupart des coureurs du groupe de tête prennent encore la mauvaise direction au dernier rond-point à 500 m de la ligne d’arrivée…

    Résultat : Grégoire (FDJ, 🇫🇷) gagne sans combattre. Comptablement, tir groupé d’Astana (3e, 4e, 5e) dont Fortunato 🇮🇹 qui avait passé les deux dernières ascensions échappé : ils n’ont pas non plus eu la possibilité de disputer la victoire du fait de la mésaventure finale, mais le triplé rapporte de gros points UCI. Brenner (Tudor, 🇩🇪) finit 2e bien qu’ayant énormément roulé les 30 derniers kilomètres pour un Hirschi 🇨🇭 qui a disparu à moment donné et finit à 2 minutes.



  • Pas de Gaudu 🇫🇷 ce week-end non plus, apparemment. Il n’aura donc couru cette année aucune des petites courses françaises qui sont à la fois dans son registre et gagnables : dès la semaine prochaine on va commencer la saison des courses flandriennes et équivalentes, et au milieu il n’y a que Paris–Nice 🇫🇷 et Tirreno–Adriatico 🇮🇹 (qui ont lieu en même temps). Si j’ai bien compris il est prévu sur la seconde. Mais il semble aussi prévu qu’il fasse les Strade Bianche 🇮🇹 l’avant-veille, ce qui est idéal pour se re-croûter. Je crois qu’il n’a jamais couru cette épreuve et ce n’est pas trop le genre de terrain sur lequel on l’imagine à l’aise en plus (mais d’autres coureurs qu’on n’imaginait pas sur ce terrain y ont fait néanmoins de bons résultats par le passé).





  • Tour des Alpes-Maritimes, 1e étape :

    Nouvel échec de Carapaz (EF, 🇪🇨) après avoir fini au delà de la 20e place hier dans le Var, alors que son équipe a roulé en tête de peloton et mené grand train tout aujourd’hui.

    Les 2 Barheïn (Martinez 🇫🇷 et Buitrago 🇨🇴) ont lâché Carapaz dans la dernière montée mais n’ont pas réussi à se débarrasser du vainqueur d’hier, Scaroni 🇮🇹, qui récidive, même s’il lui a fallu tasser un peu cavalièrement Buitrago dans les derniers mètres. Après que Buitrago ait attaqué, Martinez a également attaqué une fois et demi puis a décidé de rouler en tête tous les derniers kilomètres de faux-plat pour que le trio creuse l’écart sur les poursuivants.

    C’est encore un autre 🇮🇹 d’Astana, Fortunato, qui règle ce petit groupe de poursuivants, mais ils sont déjà à environ 50 secondes des trois premiers. Côté 🇫🇷, Guillaume Martin (FDJ) et Aurélien Paret-Peintre (D4) finissent 6 et 7es ; Carapaz (10e) s’est encore fait un peu lâcher sur la fin par ce petit groupe pour lequel il avait roulé à la poursuite du trio de tête.




  • Vauquelin

    4e derrière les 2 Décathlon Lapeira et Lafay (bon retour en course !) et le vainqueur d’Astana Scaroni 🇮🇹. Buitrago ferme la marche de ce petit groupe légèrement détaché sur la fin. Un plus loin, Martinez 8e.

    Déroulé de la course on ne peut plus stéréotypé, avec un groupe d’échappés unis quasiment depuis le départ et repris par le peloton uniquement au pied de la côte finale, sans avoir cherché à les rattraper avant. Pas vraiment de bagarre dans l’échappée, pas d’attaque dans le peloton.

    J’ai été plus surpris par l’attitude de la tête de peloton, où personne n’a tenté sa chance pendant les deux tiers de la montée, au point qu’elle se soit faite groupée avec des gars (Barthe par exemple) un peu étonnés d’être toujours dans la première partie du peloton. J’aurais cru voir soit des attaques de seconds/troisièmes couteaux, soit un ou deux gros équipiers de favoris mener un train d’enfer.


  • Mais c’est vrai que l’affichage des noms de départements a du jouer aussi.

    Ah, ça ne leur plaisait pas que ça s’appelle Haut-Var, aux dirigeants du 06. (Particularité géo-administrative bien connue que le Var (fleuve) ne passe pas dans le Var (département)).

    Et c’est pareil pour toutes les autres courses françaises, récupérées les unes après les autres par les collectivités locales (départements, régions, on doit pouvoir trouver aussi des collectivités de communes qui essayent de se pousser du col).

    la Route du Sud → la Route d’Occitanie (avec parcours chelou puisqu’il faut passer dans chaque département pour faire plaisir à tout le monde).

    le Tour du Limousin → le Tour du Limousin-Périgord-Nouvelle-Aquitaine (sic!)

    le Tour du Poitou-Charentes → le Tour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine

    le Circuit de la Sarthe → le Région Pays de la Loire Tour (probablement le nom le plus ignoble de tous)

    le Tour (ou Grand-Prix) de la Somme → le Grand Prix de la Somme Conseil Départemental 80

    le Circuit international (ou Grand Prix) de Plouaix → la Bretagne Classic Ouest-France

    le Tour Nord Isère → Rhône-Alpes Isère Tour → Alpes-Isère Tour («Alpes-Isère» étant la marque commerciale du département de l’Isère)

    création directe → Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes (encore eux)

    le Tour du Finistère → le Tour du Finistère Pays de Quimper

    création directe → Classic Grand Besançon Doubs (ah, on doit tenir notre communauté de communes, là)

    le Grand Prix de Mauléon-Moulins → Cholet - Pays de la Loire → le Cholet Agglo Tour (encore une)

    On notera aussi l’imposition d’anglicisme aussi débiles qu’inutiles, présupposant que les anglophones et les autres personnes ayant l’anglais comme langue étrangère ne sont pas foutus de comprendre que Classique = Classic et Tour = Tour…

    D’un autre côté, tu as tous les Paris–XXX dont aucun ne part plus de Paris… Il y en a même un qui n’arrive plus à XXX, je ne me rappelle plus lequel.