

C’est le schéma typique Gaudu :
- course de reprise
- course de préparation
- premier ou second objectif visé : chute/maladie ⇒
GOTO 1
On peut le faire version calendaire aussi :
- courses d’hiver : coup de froid ;
- mois de mars : abandon ou ratage systématique (sauf 2023) sur Paris–Nice ou Tirreno–Adriatico depuis 5 ans qu’il court ces courses ;
- avril à juin : allergies ;
- juillet-août : coup de chaud.
Il reste donc l’automne.
En plus la FDJ semble avoir pour tradition de ne pas viser les objectifs atteignables par leurs leaders. La seule course où un Gaudu pourrait partir gagnant, c’est une course de seconde catégorie purement pour grimpeurs et où les meilleurs coureurs ne s’alignent pas – ou seulement en tant que préparation au Giro –, c’est-à-dire le Tour des Alpes (ex Tour du Trentin), soit l’unique course par étapes que nos grands grimpeurs coureurs de classements généraux de la génération précédente (Pinot & Bardet) ont jamais gagnée. Or je crois que Gaudu n’en a jamais pris le départ…
Dans une semaine, 3 jours après Tirreno–Adriatico, il y aura Milan–Turin, dans la version pour grimpeurs (arrivée au sommet) que Pinot a déjà gagnée (avec la participation de Gaudu qui avait été très utile en faisant tomber l’adversaire de Pinot…). Mais la FDJ ne va pas y participer… Par contre ils ont aligné Gaudu 2 jours avant Tirreno–Adriatico sur une course à graviers alors qu’il n’est déjà pas le plus habile sur le goudron…
En plus avec ce schéma 1. course de reprise 2. course de préparation 3. objectif réél, ça fait deux courses pour du beurre (et autant de chance de se viander), alors qu’une bonne part des grands coureurs avec les méthodes d’entraînement actuelles sont performants et visent la victoire dès qu’ils enfilent un dossard.
Côté automne (au sens large, disons le reste de saison après le Tour de France), il y a seulement deux courses qui lui iraient vraiment à mon avis, c’est le Tour d’Espagne (même s’il arrive trop tôt donc il y fait encore très chaud) et le Tour de Lombardie. Mais ses saisons ne sont jamais axées dessus.
Peut-être qu’en les visant, il pourrait inclure la Clasica San Sebastian et le Tour d’Émilie, mais il n’a quand même pas trop la qualité puncheur-à-répétition qui leur est nécessaire – autant sur une montée finale sèche, il est bon, autant quand il faut répéter l’effort et en remettre encore après la dernière montée franchie, ça ne lui a jamais réussi.
Est-ce qu’il y en a d’autres que j’oublie ? Burgos, il risque d’attraper chaud ou de tomber dans les arrivées au sprint ou au punch qui sont souvent agitées, ou bien dans les descentes sur des routes parfois scabreuses ; Arctique, il va réussir à choper la crève au mois d’août…
Julien Bernard ne prendrait apparemment pas le départ de la 4e étape demain. Il avait été pris dans la plus importante des chutes du 2e jour, mais avait couru et fini le Contre-la-Montre par Équipes d’aujourd’hui.
Sinon, le bilan côté français 🇫🇷 de ce CLMpE est fort mauvais :
Bon courage, sachant qu’hormis les 2 Visma, il y a aussi devant nos Français : O’Connor 🇦🇺 à 20 secondes, Vlasov 🇷🇺 à 30 secondes, Skjelmose 🇩🇰 à 35 secondes ; puis Almeida 🇵🇹 et Gall 🇨🇭 juste devant Armirail…