L’interdiction des activités ludiques
Le conseil d’État ne s’est pas prononcé sur l’implication de l’interdiction des peines et traitements inhumains et dégradants et droit à la vie privée de la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales parce que ce n’était pas nécessaire (il y avait une raison plus “simple” pour annuler l’interdiction) pour la levée de l’interdiction des activités ludiques.
Va-t-on avoir une loi pour essayer d’interdire les activités ludiques en prison ?
La recevabilité du recours
Le conseil d’État a décidé que le syndicat de la magistrature ne pouvait pas faire ce recours (mais ça n’a rien changé vu qu’il n’était pas seul)
- Toutefois, le Syndicat de la magistrature, dont l’objet est régi par les dispositions de l’article L. 2131-1 du code du travail applicables aux syndicats professionnels, ne saurait utilement se prévaloir des termes généraux de ses statuts relatifs à l’engagement « de toutes actions, y compris contentieuses, tendant à assurer le respect des droits et libertés à valeur constitutionnelle ou garantis par les conventions internationales » pour justifier d’un intérêt lui donnant qualité pour demander l’annulation des dispositions attaquées. Par suite, la requête est irrecevable en tant qu’elle émane de ce syndicat.
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